Kan Dunkerque meeprofiteren van London2012 ?

bron : La Vie Eco


Mardi, le Centre des jeunes dirigeants d'entreprises (CJD) accueillait lors de sa réunion mensuelle les acteurs de Dunkerque 2012, le plus grand terrain de jeux qui veut faire du littoral la base arrière des JO de Londres. La première pierre d'une action commune entre partenaires public et investisseurs privés pour que Dunkerque profite pleinement de ces Jeux ?

Avec sa faconde légendaire, Francis Luyce, président de la Fédération française de natation et ancien nageur olympique, a brossé en quelques phrases chocs l'aubaine que représentaient les Jeux olympiques de Londres, l'été 2012. Quatre ans. Demain ou presque.

Invité par le CJD, le bouillonnant Dunkerquois participait avec Wulfran Despicht, vice-président du conseil régional chargé de la Jeunesse et des Sports, à une conférence sur la base arrière des JO de Londres. Un thème que Dunkerque s'est empressé de saisir sitôt la capitale anglaise désignée par le Comité international olympique. Alors, à quatre ans de ces fameux JO, le littoral a-t-il besoin des retombées économiques de ces Jeux ?
Un club Londres 2012 à doper

« Le club Londres 2012, géré au niveau régional par CCI International, a été fondé pour voir comment travailler avec l'Angleterre , assurait mardi Paul Lammin, membre du bureau de la CCI dunkerquoise. Tout n'est pas fait, c'est un dossier régional. Il existe de nombreux freins : la gare de Fréthun doit être davantage desservie, l'aérodrome de Calais-Dunkerque retravaillé. » Mais la CCI ne peut qu'accompagner les projets. « On ne peut que soutenir et encourager les entreprises, c'est à eux de s'investir. Londres 2012 est une opportunité unique, on a des atouts exceptionnels, le monde de l'entreprise doit s'impliquer. C'est l'opportunité pour les entreprises qui ne le font pas de commencer à exporter. Quatre ans, c'est demain ! » Il reste donc peu de temps pour doper ce club... Outre le développement économique, il s'agit de faire de sorte que le territoire s'approprie l'événement. Condition sine qua non pour que l'image du littoral change également et qu'il en tire le maximum de bénéfices. « À l'étude du dossier, trois thèmes se dégagent, assurait mardi Wulfran Despicht. Le développement économique, celui du territoire et l'image. On a choisi l'accueil des sportifs pour faire vivre le territoire. » La crainte de voir l'Eurostar s'arrêter non pas à Fréthun mais à Lille ? « Lille n'a pas plus de projets que nous. Avec les JO, on ne parle plus entre nous, on s'adresse au monde entier. Les bisbilles de clochers n'ont aucun sens. »
L'infrastructure hôtelière ?

En matière d'accueil des sportifs, est-on prêt ? « Oui, assure le vice-président du conseil régional. Par exemple, le réseau d'équipements de la région permet d'accueillir plusieurs délégations de la même discipline en même temps. Tenez à Dunkerque, Béthune et Lille : trois piscines olympiques ! La qualité des infrastructures comptent, celles des équipement médicaux aussi. Les délégations sont très vigilantes. Les directeurs techniques nationaux viennent expertiser et labelliser les équipements. Nous devons faire quelques réhabilitations mais à la marge . » En attendant la future salle de sports d'agglomération. Qu'elle sorte de terre à Armbouts-Cappel ou ailleurs... Autre écueil soulevé : l'infrastructure hôtelière. « Les équipes viennent entre 1 semaine et 6 mois selon quelles viennent de l'hémisphère sud ou non », argumente Wulfran Despicht. « La diversité hôtelière est nécessaire : il y a du boulot en haut de gamme à Dunkerque. À vous de faire ! », a-t-il lancé, mardi, aux décideurs économiques.
Vers un comité Dunkerque 2012 ?

2012, c'est donc demain. Faut-il dès lors s'attendre à voir rapidement publics et privés marcher d'un même pas pour optimiser les retombées économiques et en terme d'image ? Verra-t-on la naissance d'un comité informel alliant experts et décideurs privés et publics ? À l'exemple d'un comité Grand Lille dont l'action a transformé durablement l'image de la métropole lilloise ? Et avec quels moyens, quelles compétences, quels objectifs ? « C'est un peu l'un des objectifs non avoués de cette réunion du CJD, concédait Wulfran Despicht au lendemain de cette réunion. L'enjeu est sportif mais surtout économique. Pour construire ensemble l'agglomération dunkerquoise. Créer un comité ? On n'en est pas là aujourd'hui. Londres 2012 est une occasion de fédérer tout le monde pour cet événement et au-delà. On veut susciter l'intérêt d'abord avant de rassembler. On ne fait jamais un aussi bon repas que lorsqu'on a faim ! » Charge aux décideurs dunkerquois de dresser rapidement une bonne table pour que le littoral ne voit pas passer les plats sous son nez avant d'être servis à Ostende, Bruges , Anvers, Lille ou Paris. On saura si la faim qu'avoue le Dunkerquois aujourd'hui à la vue du gâteau londonien était sincèreou juste une déclaration d'intentions. S'il jettait aujourd'hui de la poudre aux yeux, il devrait sans doute se contenter des miettes demain...
PAR OLIVIER TARTART

Duinkerke zal niet van London 2012 kunnen profiteren. Duinkerkenaars spreken geen Engels, bovendien is er geen deftige spoorverbinding tussen Duinkerke en Londen. Duinkerke zal opnieuw de treinen kijken passeren.

Admin schreef:Duinkerke zal niet van London 2012 kunnen profiteren. Duinkerkenaars spreken geen Engels, bovendien is er geen deftige spoorverbinding tussen Duinkerke en Londen. Duinkerke zal opnieuw de treinen kijken passeren.

En de jeugd in Duinkerke praat toch Engels?

DebianFox schreef:

Admin schreef:Duinkerke zal niet van London 2012 kunnen profiteren. Duinkerkenaars spreken geen Engels, bovendien is er geen deftige spoorverbinding tussen Duinkerke en Londen. Duinkerke zal opnieuw de treinen kijken passeren.

En de jeugd in Duinkerke praat toch Engels?

nee, ik ben bijna een uitzondering. Zelf in grote steden zoals Rijsel, spreekt man nauwelijks Engels.

Admin schreef:

nee, ik ben bijna een uitzondering. Zelf in grote steden zoals Rijsel, spreekt man nauwelijks Engels.

Zelfs de jeugd niet? Mijn Franse neven die in Saint-Sauveur (Oise) wonen spreken Engels en Spaans. (Ik spreek dan weer geen Spaans; maar wel Nederlands, Frans, Engels en een beetje Duits)

Eigenlijk weet ik niet hoe het onderwijs van vreemde talen werkt in Frankrijk. In Belgisch-Vlaanderen leer je verplicht Frans als eerste vreemde talen (vanaf 10 jaar), Engels leer je meestal vanaf je 13e hier en Duits krijgen sommigen een beetje vanaf 15 jaar ten vroegste.

begrijpt men dan niet welke enorme mogelijkheden men laat schieten ?