Frans-Vlaanderen in de Franse media
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Frans-Vlaanderen in de Franse media
Een uitskekend - en onverhoopt - artikel in L'EXPRESS (het grootste Franse weekblad) :
Par Emmanuel Le Roy Ladurie
Bron : http://www.lexpress.fr/informations/francais-quelles-sont-vos-racines-8-les-flamands_609190.html
Français, quelles sont vos racines? 8. LES FLAMANDS
Par Emmanuel Le Roy Ladurie
C'est parce que les «Pays-Bas du Sud» étaient riches que Louis XIV les annexa. Et sans doute pour les mêmes raisons que l'Allemagne les occupa à deux reprises. Cette région tant convoitée, qui conserve autour de Dunkerque le parler du Westhoek, a également écrit quelques pages du martyrologe prolétarien.
Ignorants, comme il se doit, de la géographie, les Français ne savent pas toujours qu'ils «détiennent» au nord de Lille, autour des villes de Dunkerque, Hazebrouck, Cassel et quelques autres, une zone de parler flamand, le «Westhoek». Cette langue, pratiquée par 150 000 personnes il y a quelques décennies à peine, est très voisine de celle qu'utilisent toujours les néerlandophones des Pays-Bas et de Flandre belge. En effet, bien des restes de ce fait linguistique subsistent dans la région dunkerquoise, où l'on peut même dire sans offenser personne que malgré d'évidentes érosions le cadavre dialectal bouge encore. Comme en Alsace et en Lorraine, les invasions «teutonnes» du ve siècle furent les grandes responsables de cet état de choses: elles déposèrent au long des rives de la mer du Nord et du pas de Calais, en zone d'antériorité gallo-romaine, un sédiment germanique (ici néerlandais ou «franc») destiné au plus long avenir.
Symboliserons-nous le Westhoek de la vieille race flamingante, dans sa vigueur médiévale, par l'étonnante personnalité de Yolande de Bar? Le destin de cette femme résume à sa manière les déchirements qui traversèrent le petit pays. Dame de Cassel, seigneuresse de Dunkerque, restée veuve à 18 ans avec deux enfants, remariée en 1363 au frère de Charles le Mauvais, reconstructrice du château local de la Motte-au-Bois, célébrée pour sa beauté par le poète Eustache Deschamps, disposant d'une résidence secondaire à Paris, rue Cassette (déformation de Cassel?), tantôt hostile et tantôt alliée à la France ou bien au comte de Flandre, Yolande, au cours de sa longue existence, a fabriqué de la fausse monnaie, jeté dans un puits deux chanoines - et en a assassiné un troisième (à vrai dire un brigand) - délivré, puis emprisonné son propre fils, tué un huissier du roi de France et un chevalier. Elle arracha aussi à une église, malgré le droit d'asile, un homme qu'elle allait tuer. Excommuniée trois fois par le Saint-Père, ses terres confisquées à deux reprises, emprisonnée par Charles V et délivrée après paiement d'une rançon de 18 000 livres, Yolande fut encore arrêtée pour dettes l'année même de son décès et vit saisir son château par les nouveaux maîtres bourguignons en 1395. Et pourtant... elle assistait à la messe tous les jours, respectait le jeûne du vendredi, léguait beaucoup d'argent à de pauvres filles afin qu'elles pussent se marier à de non moins pauvres ouvriers: en somme elle faisait du social! Yolande arbitrait aussi les guerres privées dans sa région. Elle accordait des privilèges ou des concessions libératrices aux habitants de Dunkerque et de Cassel; elle incarnait à sa manière la féodalité flamande, face aux premiers agissements ou vagissements de l'Etat moderne, dans une contrée en voie de précoce modernisation.
Après les fastes de la rude Yolande, faut-il parler, cinq gros siècles plus tard, de la faute de l'abbé Gantois ? Ce prêtre, en tout cas, est homme de puissant relief. Né en 1904, fils d'un médecin de Watten, ayant appris le flamand, qui n'était point au départ sa langue maternelle, l'abbé Gantois fondait en 1926 l'Union flamande de France. L'orientation était résolument droitière, catholique, ethnique: défendre les traditions culturelles du petit pays. Rien de critiquable en l'occurrence. Mais, en 1933, les nazis prenaient le pouvoir dans l'Allemagne voisine. Du coup, l'ecclésiastique flamingant commençait à délirer. Il envisageait de fondre la race blonde de ses compatriotes dunkerquois, sinon anversois, dans la grande Allemagne nationale-socialiste. Dans ce dessein, en 1940, Gantois écrivait à Hitler une lettre surprenante; il y revendiquait pour les Flamands de France le droit d'être accueillis, hors Hexagone désormais, en tant que «membres de la nouvelle communauté germanique». Dès lors, l'auteur de la lettre hitlérienne traitait volontiers les Français de «zazous avachis», voire de «Maghrébins», qualificatif qui, à l'époque, se voulait désobligeant. Sous une soutane de plus en plus ténue (le cardinal Liénart l'avait relevé de ses fonctions sacramentelles), l'abbé perdait manifestement les pédales. En 1944, lors de la Libération, les résistants retrouvaient dans les archives de la préfecture de Lille la fameuse lettre de Gantois au Führer. Son destinataire ne l'avait jamais lue. Gantois fut brièvement emprisonné; puis il termina sa carrière comme curé fédéraliste européen dans un diocèse de la France profonde, loin du monde néerlandais de ses rêves. Panne en rase campagne...
Echaudé par cette mésaventure, le particularisme flamand de France se cantonne raisonnablement, depuis le milieu du xxe siècle, dans la défense du patrimoine culturel de la région, un patrimoine précieux et qui n'est pas que linguistique. Car les Pays-Bas (français) du Sud, dont fait partie l'aire dunkerquoise, ne sont pas seulement concernés par les destinées d'une grande dame picaresque de la fin du Moyen Age ou d'un ecclésiastique hors du commun. Ne serait-ce que parce qu'ils incluent (outre la Flandre maritime) la Flandre lilloise (francophone); et le Hainaut français, le Cambrésis, l'Artois... Bref, au nord de notre Picardie nationale s'étendent de la sorte de vastes terres richissimes qui furent annexées pour l'essentiel par Louis XIV. «La Flandre, je la veux nue», aurait pu dire à ce propos le Roi-Soleil: une gravure des années 1660 nous montre en tout cas cette province, en forme de femme bien en chair, galamment déshabillée par le jeune souverain; débarrassée, en conséquence, de ses vêtements indigènes, afin d'être costumée au terme du strip-tease en tenue strictement française. La nouvelle francité pure et dure, au xviiie siècle, produira divers bienfaits, dont on sera redevable avant tout au caractère laborieux des Septentrionaux, ainsi qu'à la découverte de la houille dans le nord de la France.
De fait, en 1757, après de coûteuses et savantes prospections, la Compagnie des mines d'Anzin est fondée sous les auspices capitalistes du prince de Croÿ: on y dénombre 16 puits, 1 500 ouvriers, 5 machines à vapeur, ou «pompes à feu», 200 chevaux, le tout disposé sur 20 000 hectares, avec une production de 100 000 tonnes de charbon par an. Et l'on reprochera beaucoup à Louis XV, après sa guerre victorieuse de la Succession d'Autriche, de n'avoir point annexé aussi la Belgique, ou du moins la Wallonie francophone, l'illustre Borinage des mines charbonnières. Annexions ou pas, le «diamant noir», aux siècles suivants, ne sera pas toujours synonyme de perspective des plus roses; certes, la richesse industrielle des anciens Pays-Bas français devient peu à peu proverbiale, au point qu'on disait volontiers du Nord qu' «il travaille, paie des impôts, fait des enfants», ce qui revenait à souligner, à tort ou à raison, la triple insuffisance des autres Français.
Mais tout a un prix: en 1885, Zola publie «Germinal». Il y décrit sans complaisance, éventuellement avec exagération, les souffrances des mineurs d'Anzin. En 1906, la catastrophe minière de Courrières se solde par un millier de morts et provoque plusieurs semaines de grève. Dès 1891, à Fourmies, la troupe «tirait dans le tas», contre une manifestation ouvrière, et tuait 9 personnes. Sur ce martyrologe prolétarien - réel et parfois mythique - fleurit le socialisme d'un Jules Guesde, promoteur des idées marxistes en France, précurseur de Guy Mollet, de Pierre Mauroy, sur le plan tant local que national. Député de Lille, Jules Guesde se rallie en 1914 à l'Union sacrée dans la guerre contre l'Allemagne. Guerre que le Nord va vivre en un style tout à fait spécifique; elle annonce les épreuves que connaîtra la France entière, et principalement la zone occupée un quart de siècle plus tard. Dès le 13 octobre 1914, Lille est effectivement prise par les Prussiens. D'où réquisitions de matières premières, de main-d'oeuvre, de ravitaillement. On va jusqu'à fusiller des résistants! Presque rien ne manque au tableau. Les lettres anonymes de dénonciation entre Français fleurissent, adressées à la Kommandantur lilloise; celle-ci les affiche ensuite pour rendre plus odieux les autochtones.
L'entre-deux-guerres, par-delà ces malheurs, n'est qu'un sursis, car le second conflit paraît inévitable. Très tôt, dès 1935, les Nordistes s'attendent à de nouvelles offensives armées, aussi dévastatrices que celles de la Première Guerre, qui labourèrent d'obus, sans merci, les usines, les emblavures... A partir des années 30, les aristocrates de la région, par prudence, achètent des domaines terriens près des Pyrénées, le plus loin possible de la frontière belge ou allemande.
L'intuition de ces déménageurs est justifiée. Après la victoire nazie de 1940, le Nord et le Pas-de-Calais tombent de nouveau sous un régime allemand spécial, moins sévère que dans le cas de l'Alsace, mais en rupture néanmoins avec le reste de notre territoire. Résistance puis Libération, en cette occurrence, n'ont rien que de classique. L'après-guerre est placé, pour une part, sous l'inévitable signe du gaullisme: l'idéal de participation ouvrière à la vie des entreprises, que professe l'homme du 18 Juin, s'inspire en effet directement des vieilles attitudes du patronat catholique du Nord, au paternalisme éclairé. Mais l'étoile socialiste, à l'horizon local, est plus brillante encore que l'astre gaullien. Tout au plus cette étoile, devenue mitterrandienne, aura-t-elle pâli quelque peu pendant nos toutes dernières années. Le cas d'un Delebarre, aujourd'hui replié discrètement sur l'hôtel de ville de Dunkerque, est typique à cet égard. Mais ni M. Delebarre en particulier ni le PS nordiste en général n'ont vraisemblablement dit leur dernier mot. La désindustrialisation régionale n'est pas synonyme, tant s'en faut, d'une agonie de l'héritage politique de Jules Guesde.
Ignorants, comme il se doit, de la géographie, les Français ne savent pas toujours qu'ils «détiennent» au nord de Lille, autour des villes de Dunkerque, Hazebrouck, Cassel et quelques autres, une zone de parler flamand, le «Westhoek». Cette langue, pratiquée par 150 000 personnes il y a quelques décennies à peine, est très voisine de celle qu'utilisent toujours les néerlandophones des Pays-Bas et de Flandre belge. En effet, bien des restes de ce fait linguistique subsistent dans la région dunkerquoise, où l'on peut même dire sans offenser personne que malgré d'évidentes érosions le cadavre dialectal bouge encore. Comme en Alsace et en Lorraine, les invasions «teutonnes» du ve siècle furent les grandes responsables de cet état de choses: elles déposèrent au long des rives de la mer du Nord et du pas de Calais, en zone d'antériorité gallo-romaine, un sédiment germanique (ici néerlandais ou «franc») destiné au plus long avenir.
Symboliserons-nous le Westhoek de la vieille race flamingante, dans sa vigueur médiévale, par l'étonnante personnalité de Yolande de Bar? Le destin de cette femme résume à sa manière les déchirements qui traversèrent le petit pays. Dame de Cassel, seigneuresse de Dunkerque, restée veuve à 18 ans avec deux enfants, remariée en 1363 au frère de Charles le Mauvais, reconstructrice du château local de la Motte-au-Bois, célébrée pour sa beauté par le poète Eustache Deschamps, disposant d'une résidence secondaire à Paris, rue Cassette (déformation de Cassel?), tantôt hostile et tantôt alliée à la France ou bien au comte de Flandre, Yolande, au cours de sa longue existence, a fabriqué de la fausse monnaie, jeté dans un puits deux chanoines - et en a assassiné un troisième (à vrai dire un brigand) - délivré, puis emprisonné son propre fils, tué un huissier du roi de France et un chevalier. Elle arracha aussi à une église, malgré le droit d'asile, un homme qu'elle allait tuer. Excommuniée trois fois par le Saint-Père, ses terres confisquées à deux reprises, emprisonnée par Charles V et délivrée après paiement d'une rançon de 18 000 livres, Yolande fut encore arrêtée pour dettes l'année même de son décès et vit saisir son château par les nouveaux maîtres bourguignons en 1395. Et pourtant... elle assistait à la messe tous les jours, respectait le jeûne du vendredi, léguait beaucoup d'argent à de pauvres filles afin qu'elles pussent se marier à de non moins pauvres ouvriers: en somme elle faisait du social! Yolande arbitrait aussi les guerres privées dans sa région. Elle accordait des privilèges ou des concessions libératrices aux habitants de Dunkerque et de Cassel; elle incarnait à sa manière la féodalité flamande, face aux premiers agissements ou vagissements de l'Etat moderne, dans une contrée en voie de précoce modernisation.
Après les fastes de la rude Yolande, faut-il parler, cinq gros siècles plus tard, de la faute de l'abbé Gantois ? Ce prêtre, en tout cas, est homme de puissant relief. Né en 1904, fils d'un médecin de Watten, ayant appris le flamand, qui n'était point au départ sa langue maternelle, l'abbé Gantois fondait en 1926 l'Union flamande de France. L'orientation était résolument droitière, catholique, ethnique: défendre les traditions culturelles du petit pays. Rien de critiquable en l'occurrence. Mais, en 1933, les nazis prenaient le pouvoir dans l'Allemagne voisine. Du coup, l'ecclésiastique flamingant commençait à délirer. Il envisageait de fondre la race blonde de ses compatriotes dunkerquois, sinon anversois, dans la grande Allemagne nationale-socialiste. Dans ce dessein, en 1940, Gantois écrivait à Hitler une lettre surprenante; il y revendiquait pour les Flamands de France le droit d'être accueillis, hors Hexagone désormais, en tant que «membres de la nouvelle communauté germanique». Dès lors, l'auteur de la lettre hitlérienne traitait volontiers les Français de «zazous avachis», voire de «Maghrébins», qualificatif qui, à l'époque, se voulait désobligeant. Sous une soutane de plus en plus ténue (le cardinal Liénart l'avait relevé de ses fonctions sacramentelles), l'abbé perdait manifestement les pédales. En 1944, lors de la Libération, les résistants retrouvaient dans les archives de la préfecture de Lille la fameuse lettre de Gantois au Führer. Son destinataire ne l'avait jamais lue. Gantois fut brièvement emprisonné; puis il termina sa carrière comme curé fédéraliste européen dans un diocèse de la France profonde, loin du monde néerlandais de ses rêves. Panne en rase campagne...
Echaudé par cette mésaventure, le particularisme flamand de France se cantonne raisonnablement, depuis le milieu du xxe siècle, dans la défense du patrimoine culturel de la région, un patrimoine précieux et qui n'est pas que linguistique. Car les Pays-Bas (français) du Sud, dont fait partie l'aire dunkerquoise, ne sont pas seulement concernés par les destinées d'une grande dame picaresque de la fin du Moyen Age ou d'un ecclésiastique hors du commun. Ne serait-ce que parce qu'ils incluent (outre la Flandre maritime) la Flandre lilloise (francophone); et le Hainaut français, le Cambrésis, l'Artois... Bref, au nord de notre Picardie nationale s'étendent de la sorte de vastes terres richissimes qui furent annexées pour l'essentiel par Louis XIV. «La Flandre, je la veux nue», aurait pu dire à ce propos le Roi-Soleil: une gravure des années 1660 nous montre en tout cas cette province, en forme de femme bien en chair, galamment déshabillée par le jeune souverain; débarrassée, en conséquence, de ses vêtements indigènes, afin d'être costumée au terme du strip-tease en tenue strictement française. La nouvelle francité pure et dure, au xviiie siècle, produira divers bienfaits, dont on sera redevable avant tout au caractère laborieux des Septentrionaux, ainsi qu'à la découverte de la houille dans le nord de la France.
De fait, en 1757, après de coûteuses et savantes prospections, la Compagnie des mines d'Anzin est fondée sous les auspices capitalistes du prince de Croÿ: on y dénombre 16 puits, 1 500 ouvriers, 5 machines à vapeur, ou «pompes à feu», 200 chevaux, le tout disposé sur 20 000 hectares, avec une production de 100 000 tonnes de charbon par an. Et l'on reprochera beaucoup à Louis XV, après sa guerre victorieuse de la Succession d'Autriche, de n'avoir point annexé aussi la Belgique, ou du moins la Wallonie francophone, l'illustre Borinage des mines charbonnières. Annexions ou pas, le «diamant noir», aux siècles suivants, ne sera pas toujours synonyme de perspective des plus roses; certes, la richesse industrielle des anciens Pays-Bas français devient peu à peu proverbiale, au point qu'on disait volontiers du Nord qu' «il travaille, paie des impôts, fait des enfants», ce qui revenait à souligner, à tort ou à raison, la triple insuffisance des autres Français.
Mais tout a un prix: en 1885, Zola publie «Germinal». Il y décrit sans complaisance, éventuellement avec exagération, les souffrances des mineurs d'Anzin. En 1906, la catastrophe minière de Courrières se solde par un millier de morts et provoque plusieurs semaines de grève. Dès 1891, à Fourmies, la troupe «tirait dans le tas», contre une manifestation ouvrière, et tuait 9 personnes. Sur ce martyrologe prolétarien - réel et parfois mythique - fleurit le socialisme d'un Jules Guesde, promoteur des idées marxistes en France, précurseur de Guy Mollet, de Pierre Mauroy, sur le plan tant local que national. Député de Lille, Jules Guesde se rallie en 1914 à l'Union sacrée dans la guerre contre l'Allemagne. Guerre que le Nord va vivre en un style tout à fait spécifique; elle annonce les épreuves que connaîtra la France entière, et principalement la zone occupée un quart de siècle plus tard. Dès le 13 octobre 1914, Lille est effectivement prise par les Prussiens. D'où réquisitions de matières premières, de main-d'oeuvre, de ravitaillement. On va jusqu'à fusiller des résistants! Presque rien ne manque au tableau. Les lettres anonymes de dénonciation entre Français fleurissent, adressées à la Kommandantur lilloise; celle-ci les affiche ensuite pour rendre plus odieux les autochtones.
L'entre-deux-guerres, par-delà ces malheurs, n'est qu'un sursis, car le second conflit paraît inévitable. Très tôt, dès 1935, les Nordistes s'attendent à de nouvelles offensives armées, aussi dévastatrices que celles de la Première Guerre, qui labourèrent d'obus, sans merci, les usines, les emblavures... A partir des années 30, les aristocrates de la région, par prudence, achètent des domaines terriens près des Pyrénées, le plus loin possible de la frontière belge ou allemande.
L'intuition de ces déménageurs est justifiée. Après la victoire nazie de 1940, le Nord et le Pas-de-Calais tombent de nouveau sous un régime allemand spécial, moins sévère que dans le cas de l'Alsace, mais en rupture néanmoins avec le reste de notre territoire. Résistance puis Libération, en cette occurrence, n'ont rien que de classique. L'après-guerre est placé, pour une part, sous l'inévitable signe du gaullisme: l'idéal de participation ouvrière à la vie des entreprises, que professe l'homme du 18 Juin, s'inspire en effet directement des vieilles attitudes du patronat catholique du Nord, au paternalisme éclairé. Mais l'étoile socialiste, à l'horizon local, est plus brillante encore que l'astre gaullien. Tout au plus cette étoile, devenue mitterrandienne, aura-t-elle pâli quelque peu pendant nos toutes dernières années. Le cas d'un Delebarre, aujourd'hui replié discrètement sur l'hôtel de ville de Dunkerque, est typique à cet égard. Mais ni M. Delebarre en particulier ni le PS nordiste en général n'ont vraisemblablement dit leur dernier mot. La désindustrialisation régionale n'est pas synonyme, tant s'en faut, d'une agonie de l'héritage politique de Jules Guesde.
Bron : http://www.lexpress.fr/informations/francais-quelles-sont-vos-racines-8-les-flamands_609190.html
Bissezeele- Aantal berichten : 8819
Registration date : 24-02-08
Français, quelles sont vos racines? 8. LES FLAMANDS
Ooit had ik een professor die stelde dat een goed artikel beter was dan een slecht artikel en dat een slecht artikel beter was dan geen artikel. Vermoedelijk heeft kameraad Bissezeele een gelijkaardige bedenking gemaakt toen hij een gunstig oordeel uitbracht over het artikel uit L'express hierboven. In een Frankrijk dat zich een paar eeuwen lang heeft ingespannen om de Vlaamse taal en cultuur te vernietigen en nu probeert om het dood te zwijgen en op de kar springt van een politico-commercieel spel om te doen alsof de streek Picardisch was, is elk artikel dat het bestaan van die Vlaamse cultuur bevestigt, welgekomen. Maar daar houdt het dan ook mee op. In het artikel uit L'express staan heel wat zaken waar wij kritiek op hebben.
De auteur begint reeds met een soort positionering die erop neer komt dat de Fransen als Gallo-Romeinen geconfronteerd werden met invallen van Teutonen die een Germaans sediment nalieten. Met andere woorden: "wij woonden hier en die Vlamingen zijn indringers". Heeft deze historicus zich nooit afgevraagd van waar de naam 'France', 'Frankrijk, 'Franc' komt? Heeft hij nooit gehoord van de Franken, oorspronkelijk afkomstig uit de streek van Frankfurt, die via het noorden van het Romeinse Rijk, in de streken van het huidige België en het Noorden van het huidige Frankrijk kwamen wonen. Heeft hij nooit gehoord van Clovis, de Frankische koning die het gezag overnam van de Romeinen en het gezagscentrum van Doornik overbracht naar Parijs? Natuurlijk zit de auteur in zijn manier van voorstellen ('wij waren hier en zij kwamen binnenvallen') comfortabeler om daarna zonder veel verantwoording de agressieve veroveringspolitiek van Frankrijk te presenteren. En waarom spreekt de auteur over "Teutonnes" en niet over Franken en Friezen wanneer hij het over de volkstammen heeft die in de vijfde eeuw in Vlaanderen kwamen wonen. De Teutonen (andere Franse auteurs spreken graag over de "Tudesques") zijn een Germaanse stam van Skandinavische oorsprong die in de tweede eeuw voor Christus via de Donauvallei tot Noord-Italië en Gallië zijn doorgedrongen. De Nazi's hadden heel wat symbolen van de Teutonen overgenomen en tijdens de tweede wereldoorlog waren Teutoon en Tudesk en mof en boche scheldwoorden die men gebruikte voor het Vlaamse volk dat in Noord-Frankrijk woont. Eigenaardig dat deze historicus dat niet weet, of als hij het wel weet dat hij het zo schrijft.
Dan gaat de auteur de helft van zijn artikel ophangen aan twee Vlamingen: Yolande de Bar en abbé Gantois. Wat een keuze om vijftien eeuwen geschiedenis van het Vlaamse volk te beschrijven. Die Yolande was blijkbaar iemand die het niet zo nauw nam met God en Gebod, met Koning en Graaf en in een Robin Hood-achtige stijl probeerde goed te doen. Voilà nu kennen de Fransen de aard en de geschiedenis van het Vlaamse Volk. Neen, nog niet. Zeshonderd jaar later was er nog een pastoor die volgens de auteur tilt sloeg tijdens de tweede wereldoorlog. Dat verhaal kon hij de Franse lezer niet onthouden. Een doodbrave pastoor die nooit een vlieg kwaad deed, maar geconfronteerd met tweehonderd jaar linguicide van de Vlaamse taal door de Franse overheid, opkwam voor zijn taal en cultuur via een vereniging en een tijdschrift. De auteur beweert dat Gantois ooit een niet verstuurde brief aan Hitler zou geschreven hebben met vraag om hulp voor zijn volk. Als dat waar is, dan was dat niet slim van Gantois. Een land dat ongevraagd en gewapenderhand een ander land binnenvalt is nooit een vriend en nooit een weldoener en daar moet men geen zaakjes mee doen. Maar wat hier enorm tegen de borst stoot is dat men vanuit Franse hoek blijft zeveren over mogelijks een paar miskleunen van Gantois, terwijl het tot 2009 geduurd heeft voor de Franse Raad van State de verantwoordelijkheid van het collaborerende Vichy-regime erkende. Die hebben maar eventjes 60000 onschuldige burgers de dood ingestuurd. Maar het is en blijft comfortabeler om over de boches du Nord te praten.
Over het graafschap Vlaanderen dat bij perioden veel machtiger was dan het Franse koninkrijk, over de bloeiende Vlaamse kunst en cultuur en wetenschap leren we niets. Alleen dat Vlaanderen een rijke streek was en dat Lodewijk XIV het daarom gepakt heeft. En er zat steenkool. En men had beter heel Wallonië ook gepakt, want daar zat ook steenkool. De Vlamingen mochten zich letterlijk dood werken in die mijnen. Toch één goed woord over de Vlamingen: ze werkten, ze betaalden belastingen en ze maakten kinderen. Dat kon niet van alle Fransen gezegd worden. Dan gaat de auteur verder in op het ontstaan van het socialisme reactief op mistoestanden in de arbeidssituatie. Dit zijn op zich belangrijke zaken, maar betreffen niet direct het onderwerp van dit artikel. Dit had als titel: Français, quelles sont vos racines? Nergens is er iets te lezen over de integratie van dat Vlaamse volk in de Franse staat. Nergens leren we iets over de houding van de Franse overheid tegenover het Vlaamse volk. Nergens iets over de wensen of perspectieven van die bevolkingsgroep, hun identiteitsbeleving, enz.
In het artikel krijgen we een beschrijving van de afkomst die onjuist is. Op een anekdotisch verhaal na, leren we niets over de periode tot aan de aanhechting bij Frankrijk die er kwam omwille van Vlaanderens rijkdom waarop Frankrijk beslag wilde leggen. Dan leren we tenslotte iets over de slechte sociale situatie van de hardwerkende Vlamingen en het ontstaan van een socialisme. Maar in de marge krijgt de lezer wel het sfeertje mee dat de Vlamingen indringers waren in de streek waar ze woonden, dat het toch maar rare karakters zijn, dat ze onbetrouwbare collaborateurs zijn.
We voelen ons als Vlaming tekortgedaan door dergelijk soort geschiedschrijving.
De auteur begint reeds met een soort positionering die erop neer komt dat de Fransen als Gallo-Romeinen geconfronteerd werden met invallen van Teutonen die een Germaans sediment nalieten. Met andere woorden: "wij woonden hier en die Vlamingen zijn indringers". Heeft deze historicus zich nooit afgevraagd van waar de naam 'France', 'Frankrijk, 'Franc' komt? Heeft hij nooit gehoord van de Franken, oorspronkelijk afkomstig uit de streek van Frankfurt, die via het noorden van het Romeinse Rijk, in de streken van het huidige België en het Noorden van het huidige Frankrijk kwamen wonen. Heeft hij nooit gehoord van Clovis, de Frankische koning die het gezag overnam van de Romeinen en het gezagscentrum van Doornik overbracht naar Parijs? Natuurlijk zit de auteur in zijn manier van voorstellen ('wij waren hier en zij kwamen binnenvallen') comfortabeler om daarna zonder veel verantwoording de agressieve veroveringspolitiek van Frankrijk te presenteren. En waarom spreekt de auteur over "Teutonnes" en niet over Franken en Friezen wanneer hij het over de volkstammen heeft die in de vijfde eeuw in Vlaanderen kwamen wonen. De Teutonen (andere Franse auteurs spreken graag over de "Tudesques") zijn een Germaanse stam van Skandinavische oorsprong die in de tweede eeuw voor Christus via de Donauvallei tot Noord-Italië en Gallië zijn doorgedrongen. De Nazi's hadden heel wat symbolen van de Teutonen overgenomen en tijdens de tweede wereldoorlog waren Teutoon en Tudesk en mof en boche scheldwoorden die men gebruikte voor het Vlaamse volk dat in Noord-Frankrijk woont. Eigenaardig dat deze historicus dat niet weet, of als hij het wel weet dat hij het zo schrijft.
Dan gaat de auteur de helft van zijn artikel ophangen aan twee Vlamingen: Yolande de Bar en abbé Gantois. Wat een keuze om vijftien eeuwen geschiedenis van het Vlaamse volk te beschrijven. Die Yolande was blijkbaar iemand die het niet zo nauw nam met God en Gebod, met Koning en Graaf en in een Robin Hood-achtige stijl probeerde goed te doen. Voilà nu kennen de Fransen de aard en de geschiedenis van het Vlaamse Volk. Neen, nog niet. Zeshonderd jaar later was er nog een pastoor die volgens de auteur tilt sloeg tijdens de tweede wereldoorlog. Dat verhaal kon hij de Franse lezer niet onthouden. Een doodbrave pastoor die nooit een vlieg kwaad deed, maar geconfronteerd met tweehonderd jaar linguicide van de Vlaamse taal door de Franse overheid, opkwam voor zijn taal en cultuur via een vereniging en een tijdschrift. De auteur beweert dat Gantois ooit een niet verstuurde brief aan Hitler zou geschreven hebben met vraag om hulp voor zijn volk. Als dat waar is, dan was dat niet slim van Gantois. Een land dat ongevraagd en gewapenderhand een ander land binnenvalt is nooit een vriend en nooit een weldoener en daar moet men geen zaakjes mee doen. Maar wat hier enorm tegen de borst stoot is dat men vanuit Franse hoek blijft zeveren over mogelijks een paar miskleunen van Gantois, terwijl het tot 2009 geduurd heeft voor de Franse Raad van State de verantwoordelijkheid van het collaborerende Vichy-regime erkende. Die hebben maar eventjes 60000 onschuldige burgers de dood ingestuurd. Maar het is en blijft comfortabeler om over de boches du Nord te praten.
Over het graafschap Vlaanderen dat bij perioden veel machtiger was dan het Franse koninkrijk, over de bloeiende Vlaamse kunst en cultuur en wetenschap leren we niets. Alleen dat Vlaanderen een rijke streek was en dat Lodewijk XIV het daarom gepakt heeft. En er zat steenkool. En men had beter heel Wallonië ook gepakt, want daar zat ook steenkool. De Vlamingen mochten zich letterlijk dood werken in die mijnen. Toch één goed woord over de Vlamingen: ze werkten, ze betaalden belastingen en ze maakten kinderen. Dat kon niet van alle Fransen gezegd worden. Dan gaat de auteur verder in op het ontstaan van het socialisme reactief op mistoestanden in de arbeidssituatie. Dit zijn op zich belangrijke zaken, maar betreffen niet direct het onderwerp van dit artikel. Dit had als titel: Français, quelles sont vos racines? Nergens is er iets te lezen over de integratie van dat Vlaamse volk in de Franse staat. Nergens leren we iets over de houding van de Franse overheid tegenover het Vlaamse volk. Nergens iets over de wensen of perspectieven van die bevolkingsgroep, hun identiteitsbeleving, enz.
In het artikel krijgen we een beschrijving van de afkomst die onjuist is. Op een anekdotisch verhaal na, leren we niets over de periode tot aan de aanhechting bij Frankrijk die er kwam omwille van Vlaanderens rijkdom waarop Frankrijk beslag wilde leggen. Dan leren we tenslotte iets over de slechte sociale situatie van de hardwerkende Vlamingen en het ontstaan van een socialisme. Maar in de marge krijgt de lezer wel het sfeertje mee dat de Vlamingen indringers waren in de streek waar ze woonden, dat het toch maar rare karakters zijn, dat ze onbetrouwbare collaborateurs zijn.
We voelen ons als Vlaming tekortgedaan door dergelijk soort geschiedschrijving.
Polder- Aantal berichten : 950
Registration date : 07-03-09
Re: Frans-Vlaanderen in de Franse media
Bedankt Polder!
Bedankt voor je oprechte en duidelijke uiteenzetting.
En, verder ook, triestig dat een Belgisch-Vlaming geschiedenisles geeft over Frans-Vlaanderen aan Frans-Vlamingen!
Wanneer komen Frans-Vlamingen eindelijk op voor zichzelf? voor hun eigen identiteit?
Of is het al te laat en is hun cultuur reeds gewist door de Franse overheid?
Bedankt voor je oprechte en duidelijke uiteenzetting.
En, verder ook, triestig dat een Belgisch-Vlaming geschiedenisles geeft over Frans-Vlaanderen aan Frans-Vlamingen!
Wanneer komen Frans-Vlamingen eindelijk op voor zichzelf? voor hun eigen identiteit?
Of is het al te laat en is hun cultuur reeds gewist door de Franse overheid?
PaRePyne- Aantal berichten : 130
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Re: Frans-Vlaanderen in de Franse media
Polder: niets aan toe te voegen, 100% akkoord...
Ropie- Aantal berichten : 86
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Re: Frans-Vlaanderen in de Franse media
Belangrijk thema, maar niet eenvoudig. Ik denk na over een antwoord (of schuchtere poging tot antwoord), maar dat komt dan eventueel in een andere rubriek.PaRePyne schreef:Wanneer komen Frans-Vlamingen eindelijk op voor zichzelf? voor hun eigen identiteit?
Of is het al te laat en is hun cultuur reeds gewist door de Franse overheid?
Polder- Aantal berichten : 950
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A la recherche des langues perdues
Twee weken nadat Armand Jung in de Franse Assemblée Nationale zijn wetsvoorstel betreffende de "développement des langues et cultures régionales" heeft ingediend, blijven alle grote Franse kranten erover zwijgen in alle talen.
Indien het niet zo ernstig was, zouden we het gewoonweg lachwekkend noemen dat Le Monde dan op 10.12.2010 een uitvoerig artikel publiceert met als titel: A la recherche des langues perdues. Stel u voor dat we niet zouden weten dat men in het Noorden van Indië een tot hiertoe onbekende taal heeft ontdekt, het koro, gesproken door 1200 mensen en dat er onderzoekers zijn die risico's nemen om vergeten woorden na te trekken in afgelegen gebieden.
Indien het niet zo ernstig was, zouden we het gewoonweg lachwekkend noemen dat Le Monde dan op 10.12.2010 een uitvoerig artikel publiceert met als titel: A la recherche des langues perdues. Stel u voor dat we niet zouden weten dat men in het Noorden van Indië een tot hiertoe onbekende taal heeft ontdekt, het koro, gesproken door 1200 mensen en dat er onderzoekers zijn die risico's nemen om vergeten woorden na te trekken in afgelegen gebieden.
Polder- Aantal berichten : 950
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Het Frans-Vlaamse erfgoed in de Franse media
Een tiental pagina's over het erfgoed van het landelijke Frans-Vlaanderen in een nationale maandblad !!
Dit nummer (maart 2011) is nog te koop 4€ in alle krantwinkels van Frankrijk, misschien ook in Belgisch Vlaanderen...
Dit nummer (maart 2011) is nog te koop 4€ in alle krantwinkels van Frankrijk, misschien ook in Belgisch Vlaanderen...
Het nationale maandblad "Maisons & Travaux" schreef:
Op de foto : Michel Thoorens, de metselaar van Yser Houck
Bissezeele- Aantal berichten : 8819
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Uitzending Thalassa in Duinkerke vrijdag 16 september
De nationale zender van de publieke omroep France3 komt in Duinkerke ! Dit is een live-uitzending vanaf 20u30...
meer weten
de stad Duinkerke schreef:
Bissezeele- Aantal berichten : 8819
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Re: Frans-Vlaanderen in de Franse media
Men leest een zeer kritisch artikel in Le Phare dunkerquois van woensdag 20 juni over de nieuwe gids (4,95€) le petit futé gewijd aan Duinkerke en Maritiem Vlaanderen (de eerste uitgave sinds deze van 2009). Volgens Le Phare dunkerquois zijn de auteurs leuke adressen vergeten, ze hebben bezienswaardigheden en belangrijke gebeurtenissen niet vermeld, enz.
http://www.lepharedunkerquois.fr/actualite/Dunkerque/2012/06/25/les-oublies-du-petit-fute-dunkerque.shtml
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Re: Frans-Vlaanderen in de Franse media
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Re: Frans-Vlaanderen in de Franse media
Le beau gosse Laurent Delahousse (uit Marcq-en-Baroeul),
nieuwe journaliste vedette van France2
Een subtiele reportage over het carnaval van Duinkerke (het was niet evident gezien het onderwerp...), gisteren in la partie magazine van het journaal van Laurent Delahousse.
Bissezeele- Aantal berichten : 8819
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Re: Frans-Vlaanderen in de Franse media
DailyNord schreef:vrijdag 25 april 2014Pays du Nord in moeilijkhedenDe situatie van de pers gaat niet beter. Nordway werd gestopt in december, Liberté Hebdo [communistisch weekblad van Rijsel] steekt de tong uit... de laatste weken, het is Pays du Nord dat bedreigd wordt. Het magazine over de regio, dat 20 jaar bestaat, is zelfs niet in de kiosken. Het laatste nummer is klaar, maar niet gedrukt, door gebrek aan geld (de moedermaatschappij gaat failliet, meldt France 3). De redactie lanceert dus een oproep op de vrijgevigheid van de lezers om dit nummer te kunnen drukken en verspreiden...http://dailynord.fr/2014/04/pays-du-nord-en-grande-difficulte/
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Re: Frans-Vlaanderen in de Franse media
Het journaal van tf1 is het meest bekeken journaal van Europa!
tf1.fr schreef:"une série consacrée aux richesses de la Flandre"
7 septembre
Rencontre avec Jeff Markey, le meunier de Terdeghem, à partir de la 31e minute
http://lci.tf1.fr/jt-13h/videos/2015/le-13-heures-du-7-septembre-2015-8651775.html
8 septembre
Voici un nouveau reportage sur les jeux traditionnels flamands dans le secteur des Monts de Flandre: (re)découvrez la Boule Flamande à Bailleul, et le Tir à l'arc à la verticale du côté de Berthen... à partir de la 31e minute...
http://lci.tf1.fr/jt-13h/videos/2015/le-13-heures-du-8-septembre-2015-8651786.html
9 septembre
Le carillon, emblème de la ville de Bergues
http://lci.tf1.fr/jt-13h/videos/2015/le-carillon-embleme-de-la-ville-de-bergues-8655189.html?xtmc=bergues&xtcr=1
10 septembre
la récolte du houblon à Bailleul, à partir de la 35e minute
http://lci.tf1.fr/jt-13h/videos/2015/le-13-heures-du-10-septembre-2015-8652052.html
11 septembre
"la dernière étape de notre grande balade de la semaine en Flandre, vue du ciel en montgolfière, région magnifique où nous emmène encore Guillaume Desplanques", à partir de la 35e minute
http://lci.tf1.fr/jt-13h/videos/2015/le-13-heures-du-11-septembre-2015-8652249.html
Bissezeele- Aantal berichten : 8819
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Re: Frans-Vlaanderen in de Franse media
* dus niet alleen Duinkerke... in l'Indicateur heb ik gelezen dat een reportage gewijd aan de brouwerijen van het landelijke Vlaanderen zal worden uitgezonden...Le Phare dunkerquois schreef:16/03/2016Het programma "Des Racines et des ailes"
stelde zijn camera's op in Duinkerke
Naast Malo zal de reportage van France 3 gericht zijn op de Excentric wijk.
Het team van de toeristische dienst wacht ongeduldig de uitzending van France3 af. Ze zal hen er misschien toe aanzetten om het bezoeken van de Excentric wijk, de houten huizen van Rozendaal en de Villa Moscovite weer populair te maken. Die wijk van Duinkerke staat tegenwoordig in geen enkele folder en wordt niet vermeld tussen de geleide bezoeken, in tegenstelling tot de villa's van Malo en de architectuur van de wederopbouw.
Het programma "Des Racines et des ailes" gewijd aan de regio* zal worden uitgezonden op France 3, woensdag 23 maart om 21u.
http://www.lepharedunkerquois.fr/dunkerque/l-emission-des-racines-et-des-ailes-a-pose-ses-ia683b0n164329
herlezing: Polder
Bissezeele- Aantal berichten : 8819
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