het 'onbegrip' tussen Vlamingen van België en van Frankrijk

Bissezeele schreef:

Il y a quelques jours, un monsieur de Renescure m'a dit: "les Flamands belges ne nous aiment pas". Décidément, ça fait plusieurs fois que le verbe aimer est conjugué de façon négative pour qualifier les sentiments que nos voisins nourriraient à notre égard...

Hier, lors d'une conversation avec une Flamande de France parfaitement bilingue, je comparais la frontière belge au mur de Berlin... elle m'a regardé interdite et a dit ceci: "Non, c'est la muraille de Chine".
Tout bien réfléchi, elle a raison; comparer notre frontière au mur de Berlin n'est pas juste. Le mur a séparé peu de temps des gens du même peuple ayant la même mentalité et parlant la même langue.

Il y a seulement quelques dizaines d'années, on parlait de trait ou de ligne ('de schreve') pour qualifier la frontière, et aujourd'hui...

mijn schoonvader schreef:
Bonjour,

Dimanche, le 12/10/2014, afin de faire decouvrir nos paysages et villes de Flandre Maritime à des touristes du Vaucluse en villégiature en Flandre, nous étions en visite à La Panne. Je suis de Dunkerque, mes amis du secteur d'Avignon. Je me suis garé a l'emplacement DUINKERKELAAN, cette zone étant peu fréquentée et sans indication de zone de stationnement payante, je me suis contenté de garer mon vehicule. J'ai été verbalisé par Vinci car n'étant pas au courant de la nécessite de prendre un ticket de parking, je ne me suis pas acquité des ces frais. Je vais m'affranchir des dépenses engendrées par cette situation que j'estime toutefois anormale et chère.

Ma visite a La Panne est desormais peu probable et je ferai une publicité extrêmement négative de votre ville et je relaterai au plus grand nombre ces façons de procéder. Des zones passantes et très éloignées du centre ville avec un systeme de péage de parking pas ou peu indiqué n'incite pas le touriste a revenir a La Panne et visiter vos commerces (pour cause de verbalisation abusive). Desormais, j'irai voir ailleurs et faire profiter un autre secteur de mon pouvoir d'achat. J'espère obtenir en réponse votre ressenti vis a vis de cette situation très très defavorable pour votre commune.

Salutations

gemeentebestuur De Panne - dienst secretariaat schreef:
Geachte,

In de centrumstraten van De Panne wordt rotatie van geparkeerde wagens nagestreefd. In deze straten is de parkeerduur beperkt en dient er parkeergeld betaald te worden (met uitzondering van 20 minuten gratis parkeren). Langparkeerders trachten wij op te vangen op de gratis randparkings. Met deze maatregelen proberen wij de verkeersleefbaarheid in de kern te bevorderen.

De aanwezige verkeersborden en parkeerautomaten zouden voldoende indicatie moeten zijn dat men zich in een zone bevindt waar er parkeergeld betaald moet worden.

Wij hopen dat dit voorval er u niet van weerhoudt om naar onze gemeente te komen.

cornelis schreef:
Een goede raad voor je schoonvader : Gebruik alternatieve vervoersmiddelen en denk twee keer na als
je perse met de auto naar De Panne wilt gaan.

eps.revues.org schreef:

(...) Les mariages franco-flamands [sic] s’inscrivent alors dans une logique de contiguïté : une analyse des lieux de naissance des conjoints franco-belges pour trois années (1950, 1960 et 1970) montre que les époux sont la plupart du temps issus de communes proches sinon limitrophes. Cette configuration prouve l’existence d’une bande frontalière assez étroite à l’intérieur de laquelle s’opèrent les relations frontalières préférentielles.

En vingt ans, la part des mariages franco-belges diminue de moitié dans les communes flamandes (hormis La Panne), passant de 6 à 3%, tandis qu’il demeure constant dans les communes wallonnes et à La Panne. Les taux les plus élevés se trouvent dans les communes wallonnes où le tissu urbain est continu à travers la frontière comme Mouscron et Comines-Warneton, dans lesquelles chaque année au moins un mariage sur cinq est franco-belge. Dans le district de Tournai, dont la ville centre est plus éloignée de la frontière, il s’agit d’un mariage sur dix. Le poids constant de ces mariages doit être mis en relation avec la présence en Belgique de nombreux équipements attractifs pour les jeunes Français, et en premier lieu des discothèques.

La baisse de la nuptialité franco-belge dans les communes flamandes est paradoxale, dans la mesure où les mutations des frontières laissaient attendre au contraire une croissance des relations transfrontalières, ou tout au moins une stabilité. L’explication réside probablement dans le facteur linguistique. En effet, cette frontière devient une limite linguistique de plus en plus affirmée, sous l’effet de deux tendances : le déclin continu du patois flamand en France, et le rejet de la langue française en Région flamande. En France, le flamand régresse progressivement depuis les trois siècles que la frontière a été tracée, mais de façon accélérée au cours du 20ème siècle.

Il semble que la situation est devenue critique dans la mesure où le flamand n’est plus transmis d’une génération à l’autre. En Région flamande, les revendications nationalistes se sont arc-boutées sur la question linguistique et le rejet de l’expression francophone. Ces deux tendances provoquent le développement d’un unilinguisme de chaque côté de la frontière, néfaste aux relations et probablement en grande part responsable du « désamour franco-flamand » constaté. (...)

http://eps.revues.org/3177